
Ils ont laissé la cohue des estivants s’écouler du train encore frémissant, à peine arrêté que déjà ceux qui attendaient en queue dans le couloir comme si ça les faisait arriver plus vite plantaient leur talon victorieux dans l’asphalte amolli du quai, se demandant avec anxiété ce dont ils allaient faire du temps ainsi prétendument gagné.Ils ont laissé s’extirper les familles en puissance d’une marmaille renfrognée pour les aînés et caquetante pour les puînés, des compartiments aux remugles de sueur et d’odeurs de cochonnailles, dans...
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